Lauréate d’une bourse de la Société Suisse des Auteurs, j’ai écrit en 2018 le spectacle dégenre. Je chéris la liberté de ton qu’offre l’écriture. J’utilise ma plume également pour concevoir des sketchs et des chroniques radios.
En 2018, après plus de quinze ans à donner vie aux histoires des autres, j’ai voulu écrire mon propre texte, celui du spectacle que je rêvais de jouer et qui n’existait pas. Utiliser ma plume m’a offert une liberté que je chéris et que je garde en rédigeant mes chroniques.
Dégenre
Marie-Eve Musy joue les inversions. Elle fait monter sur scène son homme rêvé et s’amuse à l’objectifier tout en relatant ses histoires personnelles.
En quête d’harmonie, elle nous entraîne dans une réflexion sur la notion de genre. Entre seule en scène, duo (deux personnes partagent le plateau mais une seule parle), humour et danse, ce spectacle est un ovni.
Distribution
Autrice, interprète, danseuse: Marie-Eve Musy
Danseur: Vivien Hochstätter
Coachs écriture, metteurs en scène: Jean-Luc Barbezat, Gaspard Boesch
Chorégraphe: Mena Avolio
Technicien: Florian Rime
Voix off: Tamara Semelet
«C’est délicat, jouissif et porteur d’espoir.»
Un spectateur
«Comme l’indique son titre à double sens, dégenre déconstruit autant les stéréotypes que les formes théâtrales. Le comique tempère des anecdotes personnelles qui dévoilent la violence ordinaire du sexisme, tandis que la danse dessine un nouvel équilibre dans les relations femmes-hommes.»
Le Courrier
Les chroniques
Parler de ses émotions serait meilleur pour la santé. Alors j’ai décidé de les lister et de les décortiquer, chacune à tour de rôle (parfois, elles sont même doubles!).
J’y ajoute évidemment quelques expériences personnelles. Je me dis que je ne suis pas seule à vivre des moments intenses, alors quoi de mieux que dédramatiser ensemble?
Parce que bon, il n’y a pas besoin de l’adjectif «hyper» pour être sensible. Ni d’une paire de seins d’ailleurs.
J’ai entendu que le taux de suicide des hommes était trois fois plus élevé que celui des femmes, notamment parce qu’on leur apprend, enfant, à ne pas se confier.
Allez, vous prendrez bien un zeste de colère indignée ou de tristesse empathique?